29 janv. 2012

Vu à la maison : le Sarkoshow !



Contrairement à ce qu'on pourrait croire, une soirée politique regardée par un couple de journalistes, ce n'est pas commentaires-à-tout-va, live-tweets, ou je-fais-l-interview-à-ta-place. Ca écoute. Chaque mot. Les mouches voler.
D'abord, il ne faut pas se laisser abattre, d'entrée, avant même de savoir à quelle sauce on va être mangés. Du coup, on se fait une poêlée de coquilles Saint-Jacques. Non mais, c'est la crise ou quoi ?

Moi : TU M'APPELLES QUAND CA COMMENCE, HEIN ?
Lui : Viens voir ! Vite ! Oh le décor....
Moi qui arrive en courant. Oui, en courant.
Lui : franchement, les rideaux rouges et les ors de la République, c'était pas indispensable. Ca fait pas très crise, hein.
La minie lui : Il a pas l'air très sympa Nicolas Lasarkozie en fait.
Lui : mange ton dessert.
Sarko : "ce n'est pas la question, monsieur, si je puis me permettre" (en gros)
Lui : attends, mais c'est pas lui qui pose les questions, non. Et les autres, ils se font bouffer sans rien dire.
...
Lui : ça y est, c'est bon, Pau ! La crise est finie, il l'a dit !
Moi : Coooool, c'est bon ça !
Claire : "monsieur le président, François Hollande, pardonnez-moi de l'évoquer à nouveau..."
Minie-lui : Pourquoi ils s'excusent papa ?
Lui et moi : échanges de regards. Ben oui, pourquoi ils s'excusent, hein ?
...
Moi : il a un problème avec Claire Chazal, non ?
...
Lui : il a pris du Chirac, là, c'est frappant.
Sylvestre prend la parole.
Moi : Haaaaan. Mais il a mis des paillettes ou quoi ?
Lui : c'est des pellicules, c'est affreux
Moi : c'est insupportable cette manière d'être dédaigneux avec Claire Chazal comme ça.
Lui : ça fait degueu les pellicules
...
Lui : t'as vu, ils lui en ont enlevé !
Moi (dans ma tête) : (attends mais c'est pas possible, comment ils font pendant un débat face au président ? Ils viennent l'air de rien, avec une petite brosse pendant un plan de coupe ? Sarko doit halluciner. Et Sylvestre avoir honte. S'ils l'ont vraiment fait, on va le voir, Sylvestre va être tout rouge.)
...
Moi : Aaaaaaaaatchoum
Lui : A tes souhaits.
Moi : merci. Aaaaaatchoum.
...
Lui : t'as vu, il a aucune fiche, pas de stylo, il ne prend aucune note.
Moi : ah bon, c'est dingue.
Lui : ah si, il a une fiche, de la même couleur que la table.
Sarko : (en gros) les syndicats vont participer aux décisions
Lui : Oh la la. Oh la la.
...
Lui : il est beau ton feu de cheminée
Moi : ben je n'ai rien fait
...
21h11 : Claire annonce les dernières minutes.
Moi : Déjà ?!
Sarko : ...mes états d'âme...
Lui : (yeux au ciel)...
Moi : quoi, on est la 5e puissance mondiale ?
Lui : (yeux au ciel)...
...
Lui : tu parles.
...
Lui : oh la la, y'a rien ce soir. Rien du tout.
Moi : Mais pourquoi Delahousse ne laisse pas Sarko répondre aux questions de Claire ?
Lui : Ecoute !
Claire : ...."envie d'écrire un livre"....
Moi : pfffffff

Fin.
Lui : Mmmmmm.

On reste sur i-télé pour le debrief.
Olivier Galzi : .... tout de suite la réaction de Jean-Luc Mélenchon
Moi : Oh non !
Lui : t'as la télécommande là ?
Moi : c'est vrai que y'a eu des questions un peu lunaires... La proportionnelle, l'envie d'écrire un livre...
Lui : Aphatie dit sur Twitter "c'est fini, bonsoir..."
Moi : tu crois que ça veut dire quoi ?
Lui : Ben que y'a rien. Je suis d'accord avec lui. Tout ça, c'est de la pinaille, de la branlette de commentateurs, on n'a rien vu."

Brice Hortefeux arrive sur i-télé.
Lui : Oh la la.
Moi : il a un problème avec ses cheveux, non ?
Lui : on se regarde la fin de Pulp Fiction ?

Fin des émissions.


Allez, bonne nuit les gens, nous on va guincher avec Tarantino !

Pau.


Moi (dans ma tête) : (bizarre, le bouquin de Delahousse. Il n'aura vraiment servi à rien)


ps : bon, l'événement de la soirée, vous l'aurez compris, c'était le festin de coquilles Saint-Jacques from Erquy. Des petites (énormes !) merveilles. La vie, quoi...

28 janv. 2012

Blogaventure : semaine 1



Cette semaine, j'ai
  • publié un premier article, et surtout, je ne l'ai dit à personne. De peur qu'on aille le lire, tiens !
  • été encouragée par mes plus proches
  • écrit sur Marine Le Pen et reçu plein de retours chaleureux
  • été tweetée, retweetée, facebookée, followée. Dingue !
  • attendu et lu avec fébrilité les premiers commentaires. Les ai tous publiés (et puis quoi, encore !), n'ai pas répondu à tous (désolée...). Ai été touchée par tous.
  • regardé toutes les deux heures les statistiques du blog et dépassé les 1000 pages vues hier (wahou, merci, merci !)
  • stressé à l'idée de la page blanche
  • envoyé le lien à tous mes contacts perso, et attendu les retours. Impatiente...
  • toujours pas envoyé le lien à tous mes contacts pro. Courageuse...
  • repensé à ce déj, avec Papilles&Pupilles (www.papillesetpupilles.fr/) et  Malinmaligne (www.malinmaligne.com/), deux super nanas, super blogueuses, qui m'avaient donné envie de me lancer, bien qu'elles parlent des deux domaines qui me sont le plus étrangers : la cuisine et le sport !
  • repensé à ce déj, avec Carmel, toujours elle, qui m'a coachée
  • été touchée quand ma meilleure amie m'a dit qu'elle m'avait reconnue dans ce qu'elle avait lu. Et qu'elle avait ri, aussi
  • rencontré des étudiants en journalisme à l'école de Bordeaux (IJBA), avec qui j'ai parlé du boulot de journaliste indépendante. Me suis demandée ce que j'avais gardé de mes idéaux d'étudiante (c'est pourtant pas bien loin, tout ça !) J'ai voulu en faire un papier puis me suis ravisée. Dans dix ans, peut-être.
  • fait le montage d'un documentaire de 26 minutes, qui m'a pris du temps, beaucoup de temps, mais qui m'a fait voyager sous le soleil de Tahiti (souvenir, souvenirs....)
  • me suis baladée dans Bordeaux et eu envie d'en faire un papier
  • regardé le débat Hollande/Juppé et n'ai pas eu envie d'en faire un papier
  • galéré sur des questions techniques
  • dîné et rigolé avec Mel, Man et mon man à moi. Bu du vin et adoré le tiramisu
  • pas eu le temps de lire mon ELLE, ni de finir Freedom
  • mis plein d'idées de côté
  • voulu faire une sieste mais n'ai pas réussi car j'avais trop envie d'écrire ce papier
Que d'émotions. Vite, la semaine prochaine !

Chouette week-end à vous aussi,

Pau.

25 janv. 2012

Petit Journal : l'entarteur encarté !



Il paraît qu'on en parle partout ce soir ! On en débat sur Twitter, on en débat sur France Info, on en débat par mails entre journalistes... Les trublions du Petit Journal de Canal ont-ils droit à la carte de presse ?


La question se pose forcément, à l'heure où la CCIJP (commission de la carte d'identité des journalistes professionnels) croule sous les demandes de renouvellement du précieux sésame, par tous les journalistes, pseudos, auto-revendiqués, ou vrais de vrais. Ben j'avoue que moi aussi je me suis demandée (en même temps, on ne me demande pas mon avis, hein). C'est bien pratique et précieux, une carte de presse, sachez-le. Tout d'abord, ça nous permet de rentrer à l'oeil dans tous les musées, all over the world. L'expo est pourrie ? On ne culpabilise même pas de sortir au bout de 4 minutes, on n'a pas payé. La retrospective Gauguin à Londres ? Tout le monde fait la queue pendant des heures, et nous, on file. Je sais, c'est absolument abusif et injustifié, mais on ne va pas cracher dans la soupe.
Au-delà de ça, et plus sérieusement, elle nous permet surtout de travailler sereinement dans tout un tas de situations, d'accéder à plein d'endroits privés, et d'approcher au plus près de gens importants. Et cette année, ça compte.


Il y a ceux qui sont contre :
http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/01/25/le-petit-journal-une-machine-distraire-pas-informer-228738

Et ceux qui sont pour :
http://blogs.lexpress.fr/media/2012/01/25/pourquoi-yann-barthes-merite-doublement-sa-carte-de-presse/?xtor=RSS-3011


Je ne vais pas refaire le débat, pas la légitimité pour. A titre personnel, je suis plutôt pour. Je ne vois pas comment on peut juger, a priori, qu'un sujet ne mérite pas d'être fait, qu'un journaliste ne mérite pas d'être entendu, écouté, reçu, en raison de la légèreté ou le décalage de son information. Ce n'est plus le moment de rigoler ? Justement, si ! Et le Petit Journal nous a informés de manière bien moins informelle et consensuelle que tous les médias réunis ces dernières années, soulevant au passage pas mal de questions sur nos méthodes, et notre utilité.


Sauf que.


Sauf que sur le terrain, pas facile de bosser à côté des équipes du Petit Journal. Voilà ce que nous vivons. Tout d'abord, les journalistes de l'émission de Yann Barthès ne sont pas toujours sympathiques, souvent dans leur coin, isolés des autres professionnels, si bien que l'on se demande un peu toujours de quel côté ils sont (si tant est qu'il y ait des côtés !). Evidemment, pour parler et se moquer de la meute, il ne faut pas en faire partie. Honnêtement, ce n'est pas très agréable de se sentir observé en permanence, jugé, voire même écouté par les membres du Petit Journal, quand on sait qu'ils ont souvent piégé les journalistes. Leur perche pour capter le son traîne toujours au milieu des conversations (qui n'ont parfois rien à voir avec le boulot) de chacun et dans "la meute", tout le monde finit par se regarder en chien de faïence : "attention à ce que tu dis, Le Petit Journal est là". En gros, souriez, vous êtes filmés. Un de mes collègues s'amuse d'ailleurs à les filmer régulièrement, et dans ce sens-là, ça ne leur plaît pas non plus.
Voilà, vous me direz, tout ça, ça ne pose un "problème" qu'aux journalistes, rien de grave.


Sauf que.


Sauf que les politiques, si bien décryptés, scrutés, révélés aux heures de gloire de l'émission, ne veulent plus se faire piéger non plus. Et on les comprend ! Une anecdote : j'ai beaucoup suivi François Hollande, notamment au moment de sa réélection à la tête du Conseil général de la Corrèze, prélude à sa bataille présidentielle. Au début, François Hollande était un homme politique drôle, avec qui l'on pouvait discuter, voire même plaisanter quelques instants au cours d'une visite politique. Comme tous les politiques, le socialiste a aujourd'hui verrouillé son discours. Son équipe et lui font attention à chaque petite phrase, chaque laisser-aller, chaque échange un peu hors cadre qui pourrait tomber dans l'escarcelle du Petit Journal. On a même entendu des conseillers murmurer discrètement à leur boss : "Attention, le Petit Journal est là..."
Motus. Et là, ils sont pris à leur propre jeu. Pour moi, leur concept s'essouffle. Et tout le monde y perd un peu (les journalistes aux méthodes plus "classiques" aussi, car plus personne ne veut répondre à qui que ce soit. Paranoïa, quand tu nous tiens !). Dommage, non ?


Sinon, je le regarde dès que je peux moi aussi ;-)


Vous en pensez quoi, vous ?


Pau.


ps : Tiens, en parlant de carte de presse ! Ils étaient gentils, tout à l'heure, hein, avec Valérie Trierweiler (future ex-journaliste), au Grand Journal... Bon, j'ai raté le début de l'émission, soit. J'ai peut-être aussi raté la question choc. Mais ils avaient tellement envie de tous lui demander plein de choses gentilles et consensuelles, qu'elle a eu à peine le temps de répondre. Bref, comme on dit là-bas, on a rien appris. Il y a débat ?

23 janv. 2012

Marine, Jean-Marie, and co.


Bonjour bonjour !

Comme on se (re... mouais) trouve !
Alors comme j'en parlais hier soir, voici donc un premier vrai billet en bonne et dûe forme.
Hier, j'étais donc au meeting de Marine Le Pen et la grande famille, au Palais des Congrès à Bordeaux. Pour le travail, soyons clairs. Mais ce fut tout de même édifiant.
Alors un meeting du Front national, ça commence par de la sécurité. Beaucoup de sécurité. Une bonne dizaine de fourgons de CRS devant la salle, sans compter ceux qu'on ne voit pas, sagement postés dans les allées autour du lieu de rassemblement. Ils sont prêts mais ça ne chauffera pas, la manif anti-extrême droite, c'était samedi. Les CRS se mettent donc en place pendant que Marine Le Pen et son équipe déjeunent dans un (très !) bon resto. (Déjeuner à base de très grosses côtes de boeuf pour les chargés de sécurité, normal). C'est aussi là-bas qu'on déjeunait, mais à une table pas assez proche de celle de la boss du FN pour pouvoir entendre les conversations secrètes de l'équipe (mince...).
Place aux militants. Des cars venus de toute la région déversent leur flot de drapeaux bleu-blanc-rouge. 5 euros l'entrée, mais avec un pin's qui clignote offert, trop cool ! Je trouve que la militante du FN a une très grande utilisation du fond de teint (tous les sens du mot "grande" acceptés). Il y a des pliages Longchamp et que des coupes de cheveux bien propres. Forcément, en tant que journaliste, on est pris à partie par les militants : "et pourquoi vous n'êtes jamais objectifs ?" "pourquoi vous dites de nous qu'on est des extrêmistes, des fachos ?" "les médias ne relaient pas l'info correctement, ils caricaturent le FN". Débats. Ces mêmes militants qui se cachent ou s'effacent discrètement quand on dégaine la caméra. Pas envie d'être filmés ici ? D'être apparentés à un parti que VOUS défendez et que NOUS maltraitons ? Bizarre...
La salle principale est pleine, on en ouvre une deuxième, puis une troisième. Marine Le Pen est accueillie triomphalement. Etonnant. Elle attaque d'entrée sur les "électeurs trahis" de Sarkozy, les affaires Bettencourt, Karachi, le Parti socialiste "qui a gardé le pire", "l'affairisme et l'abandon des classes populaires", et qui propose au même moment un "concert d'exilés fiscaux" (référence à Noah guest-star du Bourget, vous aviez compris). Elle fustige les élites, la caste, le "métronome hypnotique droite/gauche". Elle fait le show. C'est son père dans le texte, le public adore ça. Quand elle s'aventure sur un terrain, ses militants vont toujours plus loin. Dans les travées, on entend les commentaires ironiques, insultes des gens de pouvoir, tout ce que Marine Le Pen ne peut pas dire. Il y a de l'immigration, aussi. Retour aux thèmes de prédilection, la campagne est bel et bien lancée. Pas grand chose de nouveau sous le soleil. Ah si, Marine fait de plus en plus dans le Daddy : régulièrement, elle se détache de ses notes et de son pupitre. Les deux micros attachés à sa veste prennent le relais. Elle arpente la scène comme le faisait son-père-le-showman, fait rire (ou fait pleurer).
Marseillaise, gamins sur la scène, confettis tricolores et public conquis. Marine s'échappe derrière la scène. Mais les journalistes ont besoin d'un "son", d'une réaction de la présidente du FN sur le meeting de Hollande. On court dans les couloirs, une équipe de télé parvient à se faufiler entre elle et sa voiture, les chargés de sécurité nous bloquent "fermement". Devant notre insistance (elle répond à tout le monde, ou à personne...), ils nous laissent passer en toute douceur et l'on accroche notre interview qui ne dira rien de plus que ce que nous avons déjà entendu.
Le meeting est fini. La salle se vide en quelques minutes. A la sortie, un grand drapeau français est tendu par quatre militants : le public est invité à y laisser quelques petites pièces ou gros billets. Forcément, je dégaine mon téléphone et prends une ou deux photos. Je m'échappe. Cette photo, je voulais la montrer ici, mais vous ne la verrez pas ! Je suis rattrapée par un membre du staff du FN qui me demande d'effacer la photo ("nous avons interdit aux gens d'en prendre, c'est pareil pour vous", me dit-il en guise d'argument). Je débats 5 minutes. J'efface la photo (Bouhouhhh, sifflements dans la salle...). Je sais, j'ai honte, je suis faible, je n'avais en aucun cas à le faire. Mais sur le coup, j'avais plutôt envie d'abréger avec le grand monsieur au badge "Sécurité".
Journalistes, pas plus forts que les autres.

Comme on s'en doutait, en plus, ce meeting n'intéressera finalement que très peu nos rédactions, face au buzz hollandien. A côté des militants qui boivent une bière avant de reprendre le bus, nous montons un petit sujet. Journée over. Franchement, c'était bien. C'est toujours bien (ce boulot, j'veux dire).
Si vous le voulez, on en reparlera. D'autres meetings, d'autres partis, d'autres militants, d'autres méthodes.


See you !


Pau


ps : et hier soir, en plus, mon homme m'a fait regarder pour la première fois Shining (je le crois pas, il a réussi !) Quelle journée...

22 janv. 2012

Ce que je pense des blogs...


Déjà, ça commence par Je... Grrrr.
Alors voilà, moi aussi, je me lance dans l'aventure blogosphérique. Moi qui faisais partie de ses bons détracteurs. "Les gens qui étalent leur vie sur le net, non merci". "Franchement, quel intérêt d'aller lire toutes ces élucubrations perso et commentaires non avisés". Bref, voilà, je pars de loin.
Sauf que ces blogs, je les lis. Et oui, comme tout le monde. Je les lis et les suis parce que j'aime leur fraîcheur, leur légèreté. Souvent pour leurs infos, leur regard. Et quand on fait le métier de journaliste, je crois qu'observer le travail des blogueurs, c'est une sacrée remise en question. Car si les gens aiment et trouvent le besoin, l'envie de les lire, c'est qu'ils apportent quelque part ce que les magazines et journaux (qui se vendent de plus en plus difficilement !) ont du mal à proposer. C'est sans doute plus compliqué que ça. Alors stop l'éloge des blogs ! Ce n'est pas parce que j'écris mon premier article que je dois déjà être corporate !
Bon sinon, je monte un blog. A fleur de Pau, parce que c'est comme ça que je (et qu'on) m'appelle. Parce que je suis souvent à fleur de peau, révoltée, touchée par l'actualité, interrogée par son traitement. Je suis journaliste, et c'est bien la moindre des choses que de m'interroger sur mon métier ! Mais j'avais surtout une envie : faire partager ce qu'on ne voit pas dans les sujets télé de 1 minute 15 chrono, tout ce qu'on ne dit pas dans les papiers de 1500 signes max ! J'ai la grande chance de rencontrer du monde, accéder à des coulisses. Envie de tout raconter, d'écrire, un peu, enfin. Ouf.
Alors, il y aura de tout, de rien, du vrai reportage, ou de simples commentaires. Du carrément filles (journaliste pour des magazines féminins, on ne se refait pas...), du politique (hé oui, ce n'est pas du tout incompatible, où êtes-vous les féministes ??) parce que cette année je vais en bouffer, de l'insolite, du voyage, du Bordelais (forcément).
Vous me suivez ?
Allez, ça commence vraiment demain. Je me suis dit que ce serait pas mal de lancer A fleur de Pau en même temps que la version française du Huffington Post. Histoire de faire un peu le buzz, d'avoir de la place médiatiquement parlant pour m'exprimer et me faire connaître. En toute modestie évidemment.
Demain, je vous raconte les coulisses du meeting de Marine Le Pen à Bordeaux. J'y étais (pour le boulot of course, hein...?!) et je suis sûre que vous mouriez d'envie d'en savoir plus, n'est-ce pas ?
A demain ! Bonne nuit !
Pau.
ps : là sur la photo, je trinque avec vous, hein...